Evangile du jour
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Dieu, la Science, les preuves
Il s'agit de l'extraordinaire livre Dieu, la science, les preuves, qui a été co-écrit par Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies,
La question de Dieu et de la science a toujours fait l'objet de débats : est-ce qu'il existe un dieu créateur ? La science a considérablement évolué dans les 100 dernières années. Quelles sont les enseignements à tirer des dernières découvertes modernes et comment impactent-elles le sujet ? Dans leur livre « Dieu, la science, les preuves : l'aube d'une révolution », Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies ont mené une enquête de plus de trois ans en s'appuyant sur le témoignage des plus grands scientifiques de la planète et de l’histoire qui nous aident à clarifier cette question essentielle. Un livre qui vous permet d'avoir en main tous les éléments pour décider de ce que vous voulez croire, en toute liberté, et de manière éclairée.
Et le résultat va vous étonner.
J'ai été personnellemnt impressioné par l'exactitude des découvertes scientifiques relatées, rien n'est laissé au hasard !
Je vous invite à offrir ce livre indispensable à tous vos proches ; mais je vous invite surtout à le lire, car il vous permettra d'avoir en main tous les éléments pour croire de manière éclairée.
Écrit dans une langue limpide, il se dévore comme un roman.
Pendant près de quatre siècles, les découvertes scientifiques ont donné l’impression qu’il était possible d’expliquer l’Univers sans avoir besoin d’un dieu créateur. De façon imprévue, les découvertes scientifiques du XXe siècle sont venues dynamiter ces certitudes. Dans une langue accessible à tous, ce livre retrace de façon passionnante l’histoire de ces avancées et offre un panorama rigoureux des nouvelles preuves de l’existence de Dieu. À l’orée du XXIe siècle, croire en un dieu créateur serait-il possible ? Une invitation à la réflexion et au débat.
Dieu, la science, les preuves
Format 17 cm x 24 cm, 580 pages. 24,00 €
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Le Salve Regina
Le « Salve Regina », un appel au secours adressé à Marie
Souvent à la paroisse du Bon Accueil, nous finissons la messe ou les temps d’adoration par un chant à Marie, quelquefois le Salve Regina. Cet hymne, extrêmement populaire depuis le Moyen Âge, est très ancien. Tout comme le Ave, Maria, mater dei… (je vous salue, Marie) il commence par une salutation : Salut, Reine, mère de miséricorde...
Salve, Regina,
Mater misericordiæ,
vita dulcedo et spes nostra, salve.
Ad te clamamus,
exsules filii Evæ.
Ad te suspiramus, gementes et flentes
in hac lacrymarum valle.
Eia ergo, advocata nostra,
illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum benedictum fructum ventris tui,
nobis, post hoc exsilium, ostende.
O clemens, o pia, o dulcis
Virgo Maria !
Salut, ô Reine,
Mère de miséricorde,
notre vie, notre douceur, notre espérance, salut !
Nous crions vers toi,
enfants d'Ève exilés.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant
dans cette vallée de larmes.
Ô toi, notre avocate
tourne vers nous ton regard miséricordieux.
Et, après cet exil, montre-nous Jésus,
le fruit béni de tes entrailles.
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce
Vierge Marie.
D’un auteur inconnu
Le Salve Regina a toujours été très populaire dans les moments de joie mais aussi lorsqu’un péril menaçait les hommes. Il était un appel à la protection de Marie. Selon Odon Vallet, spécialiste des religions, le terme « Salve » n’est pas seulement un salut à la vierge, mais aussi un appel à être sauvé, à trouver le salut (le mot latin a les deux sens).A ce jour on ne connaît pas l’auteur de ce texte, il ne fait pas partie des anciens chants grégoriens ni du rite romain pratiqué originellement à Rome. On en trouve des traces vers l’an mille et à l’abbaye de Cluny en 1135. Il était déjà très utilisé lors des fêtes en l’honneur de Marie (la Nativité, l’Annonciation, la fête de l’Immaculée conception, la Purification, l’Assomption), ce qui montre son importance dans le rite cistercien, c’est-à-dire le rite liturgique catholique spécifique de l’ordre de Cîteaux.
Petit aparté sur les cisterciens
Les premiers moines venus s’installer à l’abbaye de Cîteaux (bâtie sur une zone marécageuse remplie de cistels, des roseaux, d’où son nom) souhaitaient revenir à plus d’authenticité, de sobriété, à la manière de la règle de saint Benoit ce qui se retrouve dans leur liturgie. On trouve de nombreuses abbayes cisterciennes en France, comme par exemple l’abbaye de Gellone à Saint Guilhem le Desert. Dans le rite des moines et moniales cisterciens, le Salve Regina était chanté au moment du sommet des offices principaux, c’est dire l’importance qui lui était réservée. Saint Bernard de Clairvaux, qui portait une véritable dévotion à la Vierge Marie, a beaucoup contribué à le faire connaître. A noter que le chant « Regarde l’étoile » a été écrit à partir de textes de saint Bernard de Clairvaux.
La stèle de Roncevaux
Une légende raconte qu’un miracle s’est produit à Roncevaux, auprès de bergers. Dans ce lieu, situé sur le chemin de Saint Jacques et où Roland trouva la mort dans la célèbre bataille, apparut un jour un cerf magnifique, auréolé de lumière et portant une croix dans ses bois. Intrigués, les bergers l’observèrent. Le lendemain, ils le virent plier son genou et regarder le ciel. Ils aperçurent des lueurs et entendirent un chant sacré. En entendant parler de ce miracle, l'évêque de Pampelune et la reine de Navarre se rendirent sur les lieux. Une statue de la Vierge fut découverte sur place, près d’une fontaine, devenue fontaine des anges. Et le cantique était le Salve Regina. On éleva alors une stèle en l’honneur de Marie, Notre Dame d’Orreaga.
Un hymne national internationalement connu
Le Dio vi salvi Regina, l’hymne national corse, créé en 1735 lors de son indépendance, est directement inspiré de la prière du Salve Regina. En Espagne, en Bavière, aux Etats-Unis, en Amérique du sud et bien d’autres pays encore, le Salve Regina n’a cessé de voyager et de se populariser. Lors du confinement, pendant le covid, il a donné lieu à cette très belle version où des croyants du monde entier, chantent ensemble en visioconférence le SALVE REGINA. Un très beau moment à partager autour de soi… et à écouter et réécouter pour pouvoir à son tour, chanter à l’église le Salve Regina.
Illustration : le triptyque du couronnement de Marie reprend toutes les paroles du Salve Regina. Vous pouvez cliquer sur l'image pour ouvrir la vidéo°
Le collège s'ouvre aux migrants
Le collège s'ouvre aux migrants
Tout au long du mois de mai, six classes de 4eme du collège Vincent-Badie ont travaillé sur le problème, ô combien actuel, des migrants. Et c'est à un véritable travail d'équipe auquel ont participé plus de 160 élèves briefés par Mme Schoebel et M. Cordeiro, professeurs d'Histoire, Mme Colomar-Sanchez, professeur de Français, Mme Fouet, documentaliste, et bien évidemment Mme Cofais, la Principale de l'établissement.
Si la réflexion a été menée dans chaque classe avec, par exemple, la confection de cartes retraçant le dangereux parcours d'un migrant entre la Syrie et Paris, par le biais aussi de chiffres permettant de comprendre l'implication... ou la timidité des pays européens, le moment fort fut la rencontre avec des membres du Comité d'accueil des Migrants de Montarnaud. Ceux-ci ont en effet expliqué comment il est possible d'accueillir des migrants. Ils ont raconté la belle histoire de la famille Kasbarian, à Montarnaud depuis octobre 2016, une famille syrienne normale (il est électricien auto, elle est sage-femme) qui, ici, a retrouvé la joie de vivre. Leur vie a basculé dans l'horreur fin 2015 lorsque Daesh a investi Konané, la ville où ils habitaient et dans laquelle ils possédaient une maison et un atelier détruits par la guerre. Les membres du comité ont également parlé des difficultés rencontrées par les mineurs non accompagnés arrivant d'Afrique noire le plus souvent, du réseau Welcome qui « place » les demandeurs d'asile dans des familles le temps de l'instruction de leur dossier. En fait, ils ont ainsi essayé d'illustrer les concepts de fraternité et de solidarité qui les animent face à l'horreur qui touche des gens comme nous... nés au mauvais endroit au mauvais moment. Enfin, lors d'une de ses dernières interventions, le comité a procédé à un petit sondage en demandant aux élèves combien d'entre eux avaient un parent ou un grand-parent d'origine étrangère. Sur 28, 19 étaient dans ce cas... Une autre façon de combattre cette peur de l'autre et de faire comprendre que l'étranger... ce peut être nous !
En tout cas, à voir les réactions parfois émues des élèves aussi curieux qu'attentifs, le message délivré lors de ces belles rencontres semble être bien passé.
Carlo Acutis
Jeune Milanais né en mai 1991, Carlo Acutis est un adolescent italien connu comme le « cyber-apôtre » de l'eucharistie pour laquelle il avait une grande dévotion.
Il faisait le catéchisme aux enfants et vénérait beaucoup Marie. Il réalisa des films, créa des sites internet religieux et notamment exposa un documentaire sur les 136 miracles eucharistiques reconnus par l'église. Il donnait de son temps pour visiter les personnes âgées et économisait son argent pour le donner aux plus nécessiteux.
Il s'est éteint en octobre atteint d'une leucémie foudroyante en 2006 à l'âge de 15 ans. Il disait : « Si l'on s'approche tous les jours de l'eucharistie, on va tout droit au paradis » et « c'est l'autoroute qui mène à Dieu ».
« Le bonheur c'est d'avoir le regard tourné vers Dieu. La tristesse c'est d'avoir le regard tourné vers soi-même.» Doué en informatique, il avait observé que « tous les hommes naissent originaux mais meurent comme des photocopies ».
Grâce à l'intercession de Carlo Acutis, une guérison inexplicable s'est exercée sur un enfant brésilien atteint d'une déformation grave du pancréas, organe qui s'est rétabli sans intervention chirurgicale. Le 21 février 2020, le pape François reconnaît que le miracle attribué à Carlo est authentique. Il reconnaît ses vertus héroïques après une étude canonique. Le pape signe le décret de sa béatification et Carlo Acutis est proclamé bienheureux le 10 octobre 2020, c'est le patron des internautes.
Le pape François souligne « Ce qui m'étonne, c'est la sainteté ordinaire. Carlo Acutis a érigé un modèle pour la jeunesse dans son exhortation apostolique. «par la porte d'à côté pour tomber sur un Saint !